Plus qu'une croisière de santé...

Le soleil tombait à pic sur le pont du Royal Louis, un vent frais suffisait à gonfler ses voiles, si fragiles en apparence qui pourtant suffisait à le porter au loin. Le puissant vaisseau avançait sur la mer azur des Caraïbes, traçant son chemin faisant monter une moustache d'écume sous son étrave. Sur les passavants, les hommes déambulaient allant à leur poste ou cherchant à échapper à la chaleur étouffante qui régnait sous les ponts. Certains lovaient leurs cordages, d'autres les épissaient toujours sur l'oeil attentif et sévère d'un officier marinier. Dans le gréément, les gabiers grimpaient dans les haubans et se hissaient le long des vergues comme des araignées sur leur toile. Sur l'imposante dunette, le lieutenant-général Marc de Boisnoir déambulait avec nonchalance, ses chaussures claquaient sur le pont tandis que les mains dans le dos il parcourait le côté tribord. Il posa ses mains sur le pavois et sursauta sous leur chaleur, il regarda non sans méfiance les six pièces de 4 de la dunette qui semblaient brûlantes. En cas de cas de combat, ces canons, les plus exposés, seraient sans doute impossible à charger, le risque d'esplosion étant trop grand!

Ce faisant, Boisnoir parcorut avec fierté le pont de son navire, les passavants sous lesquels tronaîent les pièces de 12, jusqu'au gaillard d'avant débordant d'activité, juste sous lui, le gaillard d'arrière où les officiers et les aspirants devisaient, effectuaient leur quart, étudiaient le gréément ou faisait simplement mine de paraître le plus naturel possible sous le regard de l'amiral. Lassé, Boisnoir se tourna vers le couronnement où claquait fièrement la bannière blanche du Roi de France. Sur la mer se détachaient les silhouettes d'autres bâtiments, huit pour être précis. Loin sous l'horizon se trouvait une frégate et une corvette. A babord deux vaisseaux de ligne. A tribord un vaisseau et un brick. Sur l'arrière deux autres vaisseaux de ligne et deux frégates. Une véritable petite escadre somme toute! Quatre bâtiments français, quatre anglais. Parmi ces derniers, se trouvaient l'Endeavour vaisseau amiral de la Compagnie des Indes et navire personnel de Lord Cutler Beckett. A son mât de misaine, tronaît la marque de James Norrington, contre-amiral de la Marine Royale et amiral de la Compagnie. Combinée à celle du Royal Louis, sa puissance de feu aurait suffit à détruire tous les autres bâtiments présents.

Boisnoir passa en revue les évènements qui l'avait amené ici au large de Haïti. Il se voyait encore dans le bureau de l'amiral James Karmer en train de décider quel serait la route de l'escadre et les priorités de la (courte) campagne. Pour Boisnoir, cette sortie visait uniquement à aguerrir ses équipages et à montrer aux Britanniques la puissance des bâtiments de ligne français. Boisnoir soupira en pensant que cela faisait prés d'une semaine qu'ils avaient quitté Port Royal. Et depuis ce temps rien, pas même la plus petite prise. Juste des marchands ou d'autres navires de guerre. Avec la création de la Flotte Combinée et la trêve des puissances européennes, les Caraïbes étaient devenus un endroit trés fréquenté. Mais la piraterie sévissait toujours. Caché dans leurs repaires, les pirates attaquaient les marchands avec la rage du désespoir et la ruse du renard. Voilà pourquoi il fallait capturer des navires afin de dénicher leurs cachettes.

Boisnoir eut soudain une bonne idée. Les pirates étaient curieux, les combats les attiraient tout comme l'idée du danger ou d'un marchand bien garni à attaquer. Pourquoi ne pas mettre à profit cette curiosité? Aussi se tourna-t'il vers l'officier en charge des signaux.

-Lieutenant, signalez à l'amiral Norrington sur l'Endeavour : "Préparez vos bâtiments pour l'exercice de canonnage"

Pendant que l'officier donné ses consignes à l'aspirant qui l'assistait Boisnoir saisit une lourde lunette du ratelier, la déploya dans un claquement et la pointa vivement sur l'Endeavour qui se trouvait sur l'arrière du Royal Louis. Qu'allait penser Norrington de cet ordre?

Cela faisait maintenant une semaine bien complète que les navires se trouvaient sur l'eau, en pleins milieu des Caraïbes. le contre-amiral Norrington n'attendait que les ordres de Boisnoir. Bien entendu, il aurait préféré être sous le commandement de l'amiral Karmer, mais il n'y pouvait malheureusement rien pour le moment.
En une semaine, aucune prise n'avait été faite! C'était un bilan assez catastrophique dirons-nous....
James parcourait calmement le pont de l'Endeavour l'air un peu complètement dans les nuages. Des soldats le regardaient passer et lui adressait des sourires. James leur rendait mais sans vraiment s'en rendre compte. Les pensées étaient bien plus fortes qu'autre chose à ce moment précis.

*-Une semaine que nous sommes ici...une semaine dans laquelle aucun pirate n'a montré sa marque...* un soupire s'échappa de ses fines lèvres.

Le temps n'était pas long non, loin de là, mais pourtant, James ne pouvait s'empêcher de réfléchir à certaines choses. C'était un homme qui préférait prévoir toute chose plutôt que de se voir prit à l'imprévue.
Il se munit finalement d'une longue vue et commença à inspecter les environs. Comme d'habitude, rien ne se passait! Mais que prévoyait donc ce calme olympien? Rien qui vaille en tout cas!
Fronçant légèrement les sourcils, pouvant montrer son air soucieux, il passa la "lunette" à un soldat à ses côtés.
La voix de l'un de officiers de l'amiral français perturba toutes ses petites pensées.

-Préparez vos bâtiments pour l'exercice de canonnage! avait crié l'officier.

James s'exécuta sans tarder. Tout au début, il commença par ordonner aux hommes du navire de sortir les canons.

-Sortez les canons! cria t-il le plus fort possible.

Immédiatement, les soldats se mirent à courir sur toute la surface de l'Endeavour.
Il savait bien que l'officier français le regardait, mais autant dire qu'il n'était pas du tout gêné! Non, il était très à l'aise dans son travail notre contre-amiral!
D'ailleurs, il ne manqua pas de le montrer à Boisnoirs en lui adressant un petit sourire....perturbateur? Provoquant? Arrogant? Puis tout de suite après, il se mit à son tour à courir pour se diriger vers la barre.

Boisnoir vit l'aperçu de son signal monter aux drisses de l'Endeavour, bientôt les navires alliés se rangèrent en ligne de bataille. Boisnoir laissa les hommes se ranger dans les batteries auprés de leurs pièces. De son poste d'observation, il ne pouvait voir que la batterie supèrieure armée de pièces de 12, celle des gaillards avec leurs canons de 8 et les petites pièces de la dunette. Ainsi même cette endroit ne serait pas épargné par les préparatifs du combat en cas de bataille. Les servants, torses nus, se préparaient, leurs accessoires à la main. Les mousses gargoussiers apportaient les charges explosives, les chefs de pièce inspectaient avec un oeil sévère leurs subordonnés charger et retirer de leur sabord les lourdes pièces. Les officiers commandants les batteries et leur suppléants se hâtaient vers leurs postes et disparaissaient dans les entrailles du navires.

Sur la dunette, Boisnoir faisait les cent pas en compagnie de son état-major et des principaux officiers du Royal Louis. D'un coup d'oeil dans sa lorgnette, il vit que l'Endeavour était déjà prêt. La discipline britannique était décidément irréporchable et encore, ce bâtiment était un de la Compagnie des Indes, connue pour son relâchement et son train de vie plus léger que dans la Navy. Mais ça y est les hommes étaient à leur poste. Toutes les pièces étaient batterie, sabords ouverts. L'exercice allait pouvoir commencer. Boisnoir fit un signe de tête à son capitaine de pavillon qui se trouvait sur le gaillard d'arrière.

-Parez!

-Pointez! dirent ensemble les voix des officiers des batteries.

-Au boutefeu!

-FEU!

Un tonnerre d'explosions déchira le silence de la mer tandis que des longues langues de flammes orangées sortaient des canons et que ceux ci reculaient comme des animaux fous, tirant sur leurs bragues qui se tendaient dans un grincement sinistre auxquels se rajoutait celui des roues des affûts.

Le Capitaine Ihnoe s'ennuyait pas grand chose à faire ces temps-ci, mais la rage et la haine envers la Compagnie était au plus haut maintenant qu'ils ont les Français ça va être très dur. Ils allaient un peu n'importe ou temps qu'ils puissent attaquer. Elle était à la barre et observa la mer calme, Aloha ferma les yeux et suiva son instinct de pirate grâce à l'aide de Jacky! Rouvra les yeux et ordonna d'aller au Nord! Il faisait beau et surtout très chaud. Elle prononça des mots en Hawaïen, et regarda au loin toujours rien. Elle alla dans sa cabine manger et boire. Regardant sa carte, se demande si la chance sera avec elle aujourd'hui. Le Choas of Carribean est un navire spéciale. Il ressemble un peu au Pearl mais en plus petit, les canons sont identique. Les voiles sont plus petites et de couleur brun. Après plusieurs minutes, le Capitaine revena sur le pont. Réfléchissa puis commence à se demander combien de temps va passer avant qu'ils tombent sur la Compagnie! Soupira remit son tricorne en place et activa ces marins.

-Aller les gas, on va bien tomber sur la Compagnie un jour ou l'autre!

Le Choaf fonçait droit sur les Français et les Anglais en pleine exercice, au bout de plusieurs minutes. Le Choas arriva derrière les deux navires, se qui attira l'attention de celle-ci. Quel occasion! Enfin du boulot de pirate.

-Messieux tout au canon! Et plus vite que ça. La Compagnie va comprendre la puissance du Choas....

-A vos ordres Capitaine

Aloha attendit le bon moment pour frapper, maligne la petite Aloha comme dirais Jack Sparrow.

-Attendez.... Ne tirez pas encore attendez mon signal!

Les marins du Choas était surexité, ils étaient près en place! Leur Capitaine attendait encore puis baissa le bras.

-FEU! Sur l'Endeavour

L'exercice se poursuivait, les bordées, les salves s'enchaînaient. La chaleur était intolérable mais les navires étaient prêts au combat. Boisnoir avait feint de ne pas avoir remarqué le navire qui s'approchait au plus prés avec ses pièces en batterie. Il désirait selon toute vraisemblance s'attaquer au HEICS Endeavour, quelle folie! Le navire s'était jeté dans la gueule du loup, il allait à lui seul affronter neuf navires de guerre déjà préparés au combat et d'une puissance phénoménale. Mais de nombreux navires se trouvait trop loin pour accourir sur le lieu du combat avant plusieurs heures. Il faudrait donc majoritairement compter sur les navires de ligne présents c'est à dire l'Endeavour, le Royal Louis, la Couronne, le Success et le Glorieux. Autant dire que cela suffisait largement pour réduire en miettes le petit navire qui s'approchait discrétement de la petite escadre. Le Royal Louis comptait plus de 120 canons, l'Endeavour plus de 100 quant aux autres, ils comptaient au moins 74 canons. Boisnoir jubilait tandis que ses officiers sur la dunette se flattait déjà de cette victoire facile.

Il était à présent trés rapide, de telle sorte que si on avait pu le voir du pont du bâtiment anglais, il serait trop tard pour réagir avant qu'il n'ait lâché sa bordée. Mais pourtant, le capitaine de ce bâtiment devait être fou, non seulement il allait s'attaquer à des navires d'une forte puissance mais qui en plus avaient déjà leurs équipages aux postes de combat. Il n'allait pas s'en tirer quoiqu'il arrive, il était à présent condamné.

-Laissez quelques pièces de la batterie bâbord faire feu pour donner l'illusion. Transférez tous les équipages de pièces à tribord, laissez-le venir et ne tirez que sur mon ordre.

L'officier toucha son chapeau et disparut. Tous les servants se rendirent à tribord par où l'ennemi approchait. Il avait à présent du se rendre compte qu'il était tombé dans un piège. Mais cela ne l'empêchat pas d'abattre et de venir dans le vent, tournant sa batterie sur la muraille tribord de l'Endeavour dont les sabords étaient encore fermés. Quelques pièces du Royal Louis faisaient encore feu sur bâbord mais aprés cette dernière salve et avoir rechargé leurs canons, les servants vinrent rejoindre leur camarades à tribord. Soudain, la muraille du pirate s'éclaira de nombreux éclairs, un à un les canons tirèrent sur l'Endeavour et Boisnoir crut voir les boulets tracer leur chemin grisonnant sur le ciel azur. Le bruit sord des boulets pénétrant les membrures de chêne parvinrent à ses oreilles.

[HJ: Désolé Aloha mais ton manque de fair play en contrôlant le navire de Norrington sans son avis te vaux une défaite sans appel]

Le navire pirate était largement identifiable, il s'agissait du Chaos of the Carribean le navire du capitaine Aloha Inohe, pile le navire sur lequel Boisnoir voulait tomber. Il savait que la capitaine Inohe était suffisament folle et irréfléchie pour s'attaquer à Norrington pour tenter de le tuer même si c'était un combat perdu d'avance. Son navire était extrêmement similaire au Black Pearl, à son égard, il portait 32 canons et devait compter au plus 200 hommes d'équipage... C'était du menu fretin, mais 200 hommes déterminés et rapides pouvaient causer de bonnes pertes à l'état-major d'un vaisseau de 100 canons comme l'Endeavour. Mais Boisnoir ne se faisait pas de soucis, Norrington était capable de mettre rapidement à terre son fol adversaire sans coup férir, pourtant la rapidité de ce dernier était telle qu'il fit la seule manoeuvre qui s'offrait à lui. Il se rangea contre l'Endeavour pour monter à l'abordage. En collant sa coque contre la rangée de sabords inférieure du vaisseau de ligne, le Chaos empêchait l'Endeavour de faire usage de ses lourdes pièces de 32 livres mais surtout il empêchait le Royal Louis d'ouvrir le feu sur lui.

Mais le problème n'était pas vraiment grave. Cependant, Aloha n'était pas la plus sotte des pirates. S'étant rendue maître de l'entrepont, elle fit ouvrir les sabords de la batterie basse et ouvrir le feu sur le navire français. Mal pointées et mal servies, les pièces ne portaient pas et ne causèrent que trés peu de dégâts, quelques coups portèrent mais le Royal Louis avait le vent pour lui et offrait sa proue, une cible effilée et dure à atteindre. Mais l'abordage avait été mal menée. Ils auraient d'abord du se rendre maître des ponts supèrieurs puis attaquer les défenseurs dans l'entrepont. Tandis que les ponts supèrieurs étaient aux mains des hommes de Norrington, les pirates n'auraient aucune chance de l'emporter.

Le Royal Louis doubla l'arrière de l'Endeavour laissant à l'équipage le loisir d'admirer les élégantes mais sobres décorations de la poupe réhaussées par les balcons de la poupe qui garnissaient les deux batteries supèrieures.

-Barre à tribord, beugla le capitaine de pavillon.

Boisnoir regarda le petit Chaos, noyé dans la fumée des tirs de l'Endeavour, ce n'était plus guère qu'un ponton, ses mâts de hune s'étaient écrasés sur le pont le noyant d'espars et de cordages. Il exposait aux 62 canons tribord sa poupe sculptée et sans défense. Les chefs de pièce pointèrent leurs canons, à cette portée de quelques toises, même les pierriers et espingoles portaient, les tireurs d'élite et les fusiliers choisissaient déjà leur cible.

-Tirez en plein bois! FEU! ordonna Boisnoir.

Avec une précision mortelle et un rythme effrayant, les canons du Royal Louis ouvrirent le feu. De longues langues orangées sortirent des canons, la poupe du Chaos s'ouvrit et se déchira pendant que les puissants boulets de 36 la faisait éclater et traversait le navire part en part, renversant les pièces et cassant les emplatures des mâts dans les ponts. des grincements sinistres et des cris d'agonie répondirent à la bordée du vaisseau français pendant que la fumée se dissipait. Lentement elle se leva. Le spectacle qui attendait les marins français n'étaient que désolation, le Chaos n'était plus qu'une vulgaire épave que les pirates tentaient de dégager leur navire. La sombre masse du Royal Louis les masqua. Il n'y avait plus rien à faire. La moitié des pirates à bord de l'Endeavour ne pouvait venir en aide à leur camarades qui aprés la bordée ne devait être qu'une cinquantaine.

-La hausse à zéro! Chargez à mitraille! Pointez! Au boutefeu! Feu!

De nouveau la charge du Royal Louis brisa le silence et la mitraille dévasta le pont ennemi, fauchant les quelques défenseurs et finissant de détruire le Chaos.

-Faites-montez la moitié des hommes des batteries basses! Envoyez l'équipe d'abordage.

Avec un cri de rage, les soldats et les marins français bondirent sur le pont du navire pirate et s'en rendirent maître en quelques instants. Prenant la tête du détachement, Boisnoir dégaina sa superbe épée et s'élança, un pistolet à deux coups dans une main. Le second accrochée à sa ceinture, battait sa cuisse.

-Trouvez le capitaine! Balayez-moi cette maudite racaille!

[HJ: On attend Jack pour qu'il puisse posté...]

Aloha est là mais ne parle nullement, son navire est détruit mais la bataille n'est pas finie. Réfléchissa se qu'elle va faire maintenant, ses hommes sont perdus. Quel humiliation mais comme elle le dit même dans les ténèbres les plus obscur il y a toujours de l'espoir. Mais pour le moment, l'heure est difficile à choisir soit se faire prendre et être pendue soit fuir et avoir une chance de survie. Il ne restait qu'elle est Andrew, ils étaient en haut du mat comme son navire coule il faut sauter en mer. Elle écouta l'air du vent, Calpyso est libre et fait se qu'elle veux. Andrew demanda à son Capitaine se qu'il faut faire. Abandonné le navire est la meilleur solution sinon elle va se faire attrapée. Heureusement, on ne l'a pas encore vue. La défaite est humiliante mais comme dit Jack. On renait toujours de ces cendres. Elle se demande comment elle va faire pour récupérer son navire? Le rendre plus puissant que le Pearl s'il le faut et avoir plus d'homme à sa disposition mais avant il faut gagner l'immortalité. L'île de la Muerta est sous l'eau donc cela ne l'arrange nullement. Mais comment a-t-elle fait une erreur de construction ou quoi ou elle rêve! Le Choas ne peux pas couler! C'est le second navire de guerre pirate après le Black Pearl! Elle a suivi la même démarche que Jack! Et lui s'est pas fait couler a par au début et avec le Kraken! Elle serra son poing de rage. Elle est toujours en haut du mat avec Andrew. Andrew lui mit la main sur son épaule et lui qu'elle n'avait pas échouée parce que la bataille et pas finie! Elle le regarde et lui fit comprendre que sans le Choas le Pearl est sans défense. Elle tourna sa tête au lointain. Aloha est blessée mais s'en fiche complètement, afficha un tout petit sourire tristounet à Andrew son fidèl second. Il faut partir de là avant qu'on les attrape. Il faut sauter mais vu la hauteur c'est du suicide, Aloha courra au plus vite et sauta dans la mer. Andrew hésite mais fait pareil, les deux pirates attérirent avec douleur dans la mer. Ils nagèrent au plus vite pour fuir pour pas qu'on les vois nagèrent sous l'eau pendant un bon moment.

-Est-ce que ça va Andrew?

-Oui mon Capitaine....

Les deux pirates s'enfuir au plus vite, au loin le Pearl! Il va droit dans le piège faut l'avertir! Ils nagèrent en quatrième vitesse. Mais Aloha s'affaibli, sa blessure et grave. Ils fauent nager au plus vite, le Choas explosa vu que ces réserves de poudre son très importante. Aloha se retourna et se mit à chanter...:

Le roi et ses pairs
Ont enfermé la reine,
A bord d'un bateau de plomb.
Nous naviguons, et par ses pouvoirs
Moi et mes frères vogueront.

Yo ho sur l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.

Il y a les morts il y a les vivants,
On ne peut fuir le temps.
Grâce au clé de la cage
Il faut payer le diable
Et piller le levant.
Les morts ne peuvent pas faire voile vers les mystères
Du funèbre océan.
Mais nous ne sommes et soyons forts,
Et rentrons au port.

Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.

Ils continuèrent de nager jusqu'au Pearl, Aloha est épuisée déçue et surtout son esprit est vengeresse. Elle fini par perdre connaissance, Andrew la traina jusqu'au Pearl. Il appela Jack.

-JACK SPARROW?

Ce fut Gibbs qui le récéptionna, ils les fit monter. Jack Sparrow était là et demanda à Andrew se qu'il s'est passé. Il lui raconta tout, et lui dit de faire demi-tour sinon le Pearl va subir le même sors. Jack était furieux devoir qu'on a fait du mal à la célèbre Aloha Ihnoe...Celle-ci ouvra un oeil et reconnu Jack. Elle lui fit un doux sourire, mais la tristesse gagnait son coeur.

-Mon navire.... est perdu....

Aloha hurla de rage et de tristesse....

[Me voila enfin xD]

Un navire qui s'approche...deux qui se font la guerre....un qui coule...l'autre qui reste à la surface....Voila comment se termine la plupart des batailles en ce moment. Le regard dirigé droit vers cet infligé spectacle, Jack poussa un petit soupire et quitta la scène. Oui, il était encore bien loin pour pouvoir faire quoique se soit! En fait, il n'était arrivé qu'à la fin de la "rencontre". Gibbs vint alors le trouver et lui fit part de ses appréhensions.

-Jack...On n'devrait pas rester ici, ça sent l'officier à pleins nez!

Le Capitaine hocha la tête. Il n'aimait pas être confronté à des situations pareilles et la plupart des fois, il choisissait la fuite plutôt qu'autre chose. Une tradition comme disent certains et certaines. Alors qu'il s'apprêtait à honorer pour je ne sais combien de fois la tradition, la voix de son second se fît entendre.

-Deux corps à la mer!

Jack se retourna immédiatement et ordonna de lancer tout le nécessaire pour faire remonter, les survivants? à la surface.

Pendant ce temps, il sortit son compas et le fixa. Peu de temps après, alors qu'il allait aller voir les deux pirates qui semblaient s'en être sortis, il se figea.

Mais c'était Aloha qui sur son navire là! Son...Non, ça n'était pas possible....Est-ce que c'était son navire qui venait de couler là,juste devant ses yeux? Se posant une multitude de question il s'avança de sa démarcher loufoque vers elle et la fixa comme pour s'assurer qu'il s'agissait bien de la vraie pirate et non d'une copie Xd

-Aloha?! dit-il en hossant les sourcils. Tout à l'air de très bien se passer. ajouta t-il ironiquement.

Son regard se dirigea donc une deuxième fois vers le navire qui maintenant était totalement enfouie sous l'eau, pour ensuite revenir vers la pirate et dire,plus pour lui qu'autre chose:

-...Oui, tout va vraiment bien à ce que je vois...

Il se mit à marcher vers la barre.

-Il ne faut pas perdre une seconde ici! Mis à part si nous voulons nous aussi finir comme...comme...ce navire!

Boisnoir cherchait partout le capitaine de ce bâtiment, la belle Aloha Inohe. Bien que folle, elle n'était pas sotte et sans être lâche devait avoir compris que sa situation était désespérée. Où se cachait-elle? Où pourrait se cacher une femme aussi louffoque? Boisnoir regarda la pomme du mât comme sujet d'une prémonition ou plutôt d'une intuition... Il vit Aloha en compagnie d'un homme sans doute un membre de son équipage. Elle devait l'avoir repérée car elle quitta son perchoir et se jeta depuis le bastingage. Boisnoir eut le temps de pointer un de ses pistolets sur elle, mais un pirate s'approcha de lui en levant son sabre d'abordage. Distrait de sa proie, Boisnoir se fendit et lui plongeant l'élégante lame de son épée au travers de la gorge. Puis tandis que sa victime s'effondrait, il visa avec rapidité, le canon rayé de son arme lui aurait permis d'atteindre sa cible, même mouvante, s'il avait eu plus de temps. Il appuya sur la détente, le coup partit alors que la jeune femme sautait le bastingage. Boisnoir avait visé les jambes mais il avait raté son tir et c'était le flanc qui avait été touché.

Boisnoir se précipita à sa suite contre le pavois pour voir la jeune femme qui s'éloignait avec son camarade. Des fusiliers firent feu pour arrêter les fuyards mais c'était trop tard et la fumée qui rampait sur l'eau ne rendait pas la tâche facile. Il ne servait à rien de les poursuivre, sinon il perdait le trésor qui se trouvait à bord du Chaos. Dépité, Boisnoir se dirigea vers l'arrière où l'on avait regrioupé les prisonniers.

-Qui est officier ici? QUI EST VOTRE OFFICIER???

-Moi, dit un pirate. Joseph Williams, quartier-maître. L'amiral de Boisnoir qu'vous êtes hein? Si vous défiez toujours en duel les chefs vaincus je suis partant...

Il allait dégainer son sabre. Boisnoir était trop pressé pour se livrer à cette tradition qui l'amusait beaucoup d'habitude. Il leva son pistolet et déchargea son deuxième canon sur le quartier-maître répandant sa cervelle sur le pont. Puis il prit son sabre des mains du mourant et déclara:

-Je l'ajouterais à ma collection... Amenez les prisonniers aux fers et finissez de décharger le navire.

Il remonta à bord du Royal Louis par l'échelle de coupée et distribua ses derniers ordres. Déjà le Chaos s'enfonçait malgré les efforts pour le maintenir à flots quand une violente explosion secoua les trois navires encore accrochés. Les réserves de poudre avaient sautées, mais heureusement à moitié noyées, l'explosion avait été attenuée. Le souffle avait pourtant réduit à néant l'arrière du Chaos qui sombrait rapidement et emporté une partie du gréément des deux navires. Déjà les hommes du Royal Louis survivants réembarquaient et l'Endeavour semblait se dégager. Le feu était l'ennemi mortel du marin. C'est alors que Boisnoir aperçut une jeune femme sur le pont du navire qui sombrait. C'était la jeune Sarah Ledermann qu'il avait déjà entrevu. Plus personne ne pouvait la secourir... Elle était condamnée si on n'agissait pas.

-Voile en vue! cria la vigie.

Boisnoir leva sa lunette. C'était le Pearl Inohe le rejoignait. Il pouvait toujours lui tirer dessus pendant qu'il mettait en panne. Mais le gréément endommagé du Royal Louis qui donnait de la bande ne pouvait permettre une poursuite. Mais cela équivaudrait à laisser mourrir la jeune femme. Boisnoir prit alors une décision qui pourrait s'avérer utile.

-Lancez lui un filin, cria-t'il à ses hommes. Attrapez-le mademoiselle! Il en va de votre vie!

Boisnoir s'approcha d'un pas nonchalant, les bras largement écartés et un large sourire aux lèvres (celui de victoire). Il était relativement satisfait de se trouver face à Sarah et de lui avoir sauvé la vie. Il se trouvait à présent avec une bonne raison d'aller rendre visite à Norrington. Il se doutait que la jeune femme appréciait l'amiral de la Compagnie et cela pouvait être un point positif pour chacun d'entre eux. Le vaisseau de Boisnoir était encore encombré par les espars que l'explosion avait fait chuter, et l'amiral français dut tenter de marcher sans se fouler la cheville sur des cordages tranchés ou un morceau de vergue ou pire encore les restes d'un homme que l'explosion avait déchiqueté.

La présence d'une jeune femme à bord excitait la curiosité des matelots et réveillaient en eux leurs plus basiques instincts. Ainsi regardaient-ils Sarah Ledermann avec des yeux de merlans frits qui l'auraient sans doute fait fuir si elle n'avait pas été entourée d'eau salée. Les quartiers-maîtres firent déguerpir à coups de garcette les hommes qui fainéantaient afin de les remetrre au travail.

Boisnoir regarda Sarah, il était entouré de quelques un de ses officiers tous plus raffinés les uns que les autres afin de mettre la jeune femme en confiance.

-Mademoiselle Ledermann n'est-ce pas? Je suis l'amiral Marc de Boisnoir et voici mon état-major. Vous êtes sur mon vaisseau, le Royal Louis. Puis-je vous offrir quoique ce soit, un verre, de quoi manger, un peu de sommeil... Ne vous gênez pas!

Boisnoir se tourna vers ses officiers et demanda à son maître d'hôtel de préparer les fourneaux. Puis s'adressant à l'officier des signaux, il ordonna:

-Signal à l'Endeavour : "Avons passager important à bord"