Le retour fait mal (libre)

Cela faisait longtemps qu'Aloha n'était pas réapparue dans le coin. Elle était habillée étrangement pas d'habit pirate plutôt celle d'une pauvre femme. Elle trainait les pieds dans le port, la plupart des gens l'avait oubliée. Elle était pauvre, sans rien à manger et à boire. Que c'était-il passé en mer? Bonne question! Elle s'asseya et trampa ces pieds dans la mer. Elle soupira et regarda le soleil, que va-t-il faire? S'ennuyée toute la journée et essayer de récolter des sous sous. La seule chose qu'elle garde ces deux épées et son pistolet souvenir de Jack. Elle l'aime toujours, mais elle ne sais pas ou il est. Elle marcha dans la rue, réfléchissant la suite des événements. Elle a des blessures partout, des douleurs. La Gloire qu'elle avait a disparue. C'est le risque de la vie de pirate! Elle s'asseya et attendit, les gens se moquaient d'elle. Boisnoir lui cours plus après, le soleil se coucha et Aloha se coucha par terre comme d'habitude pour dormir. Amaigri et faible, elle se demande se qui va se passer now? Seul un miracle la sauverais.

Elle flanait sur le port. Son licenciement dernier l'avait jetée à terre, elle était désormais seule et sans argent. Elle s'engageait comme homme à tout faire auprès d'une vieille avarde du quartier sud, mais la paye était maigre et trop reduite pour mener une vie libre.
Depuis qu'elle était sur le port, hors de la mer, à contempler l'océan sans pouvoir le braver comme avant, ses hanches de femmes ressurgissaient. Elle detestait ça, s'affaiblir. Sous ses vêtements d'hommes, elle cachait ses formes de fille sous un manteau bleu sale, une queue masculine tirait en arrière ses longs cheveux bruns et sa tête était couverte d'un tricorne, elle leva les yeux vers le soleil doux du matin. Elle paraissait être un jeune homme, aux allures de la marine, mais sans aucun doute ne roulait pas sur l'or.
Alors qu'elle baladait son regard froid sur les pavés du port, ses yeux se posèrent sur une jeune femme. Qui ne semblait pas vivre de toute joie et gaité.
Bien que Mary ne se souciait jamais du mal des autres, égoïste la fille, la vue déplorable de la p'tite demoiselle lui fit froid au coeur.
Le monde sur la terr est pourri, seul l'océan réchauffait son coeur et ravivait les cendres dont il était composé, dissipait la peur qui planait toujours.
Elle fouilla dans ses poches voir si elle n'avait pas une pièce à lui lancer, la jeune femme ressemblait tant à une mendiante, mais elle devina que derrière ce visage se cachait un fort caractère.
Les enfants de la mer se reniflent à distance, Mary sentait l'eau salé, imbibée dans sa peau. La jeune femme aussi.

Tôt ce matin, elles n'était que deux sur le port. Toujours travesti, Mary.

Aloha regarda la jeune femme, elle lui fit un sourire. Elle se leva avec peine et la rejoingis mais avec des douleurs aux jambes. Se rapprocha de la femme. La salua puis avança en trainant les pieds. Elle s'asseya plus loin et chantonna:

-Yo yo quand sonne l'heure
Hissons-nos couleurs!
Hissez ho l'âme des pirates jamais ne mourra!

Elle a très très mal, elle est fatiguée. Elle attend, elle attend la mort. Elle a eu un fils de Jack, mais elle ne sais pas ou il es. Elle a tout perdu...Main vers le ciel un signe de la tête, la déception l'envahi. Elle ferme les yeux et écoute le vent respire l'océan. C'est une fille de la mer, elle connais du monde mais y sont tous morts. Boisnoir a décimer les pirates...

Entrer dans la piraterie, disait Calico, c'est signer un pacte avec le diable. Il t'offre du la liberté, le vent doux sur ton visage, l'amour de l'océan, les courts mais nombreux plaisirs de l'existence...et en même temps, il t'assure une mort certaine, pendu au bout du corde ou avalé par les flots que tu cheris.
Les paroles doucement susurer par la jeune femme lui renvoyèrent ses images, brèves.
Ann chantait souvent cette chanson, elle aussi se deguisait en homme. Sa vie était frappé au rythme de cette chanson. Pourtant, Mary avait trimé dans les deux camps...

-...l'âme des pirates...jamais ne mourra...

Sa voix était celle d'une femme jaillissant d'un homme apparent.
Si particulière, si prenante cette chanson, martèlement de refrain. Mary avait une voix calme, apaisé, commela mer un matin après la tempête.
Trop de souvenirs sur cette mer d'Orient, trop de desir sur ses flots d'argents...je te veux.

-Même entâchée de sang, une âme comme les nôtres resteront rattaché à l'océan...

Elle avait repris un ton masculin, qui se voulait masculin, maladroit.
Calme. Toujours.
Aimions nous la mer plus que les hommes ? Etait-ce elle dont les appels la réveillait le soir ? Etait-ce l'océan qui la torturait, proche mais inaccessible ?
Mary Tempête, Mary d'ailleurs...

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