Petite promenade nocturne [Gabrielle]

Elizabeth ne trouvait pas le sommeil mais alors vraiment pas ! Il faisait chaud, il y avait des moustiques, du bruit ... c'était l'été quoi ! Elle avait vraiment besoin de se changer les idées. Elle pensa alors qu'une petite balade seule dans le parc la calmerait. La plupart des femmes de Port Royale aurait la trouille de se faire violer, tuer, voler mais Elizabeth était quand même une pirate. Et même si il y avait des hommes mal intentionnés dans ce parc, elle aurait vite fait de les remettre à leur place. Ce n'était plus une jeune femme en détresse comme il y a quelques années !
Elle prit alors place sur un banc et profita du petit vent frais qui lui passait sous la nuque. Qu'est ce que ça faisait du bien !

La gouvernant alcoolique de Gabrielle avait encore fait des ravages. La mère de la petite s’étant couchée tôt, la femme lui avait demandé aller prendre un peu l’air. Gaby avait lever les yeux au ciel. Elle savait très bien que si elle lui demandait de sortir, c’était essentiellement pour qu’elle puisse prendre une bouteille de vin pour la boire sur un fauteuil sans qu’elle ait à s’occuper de la petite fille. Combien de fois celle ci l’avait retrouvé ivre sur un fauteuil du salon, endormi tellement elle avait but ? Elle ne savais plu…
Il faisait chaud dehors, si chaud que Gabrielle sortit uniquement vêtu d’une robe blanche, sans prendre la peine de s’attacher les cheveux, ce qui faisait qu’il descendait en cascade pour enfin s’arrêter au bas du dos de la fillette. Pendant quelques minutes, elle marcha dans les ruelles de Port Royal, celle qui longeait la mer. Ah, l’océan. Il l’appelait sans cesse. Elle enviait les pirates qui écumaient les mers à la recherche de trésor fabuleux, buvant de l’alcool sans arrêt. Un jour, elle deviendrait pirate et elle aurait un équipage rien que pour elle. Gaby soupira. Tout cela n’était que des rêves d’enfant. Elle ne pourrait jamais quitter sa mère, elle qui lui avait tout appris, qui la gâtait tant… Elle fut brusquement stoppée dans ses rêveries. Une main inconnue venait de lui saisir le bras. A la lumière de la lune, Gabrielle distingua le visage d’un clochard au yeux perçants qui la regardait avec un regard mauvais.

-Que fait une si jeune et si belle enfant dans les rues à cette heure ?
-J-Je…

Elle n’arrivait pas à articuler une réponse claire. Il faut dire qu’elle était vraiment terrifiée à la vu de ce type qui la déshabillait du regard. Elle tirait sur son bras pour qu’il la lâche, seulement pour qu’il la lâche, c’était tout ce qu’elle voulait. Plus elle tirait, plu le diabolique ivrogne retenait se bras en souriant d’avoir trouver une victime.

-Lâchez-moi !

Gaby se surprit elle même à crier. Mais le problème, c’était qu’elle ne l’avait pas dit comme un ordre, mais plutôt comme une demande, une supplication même. Et lui, crétin et malsain, voyait dans cette dernière phrase comme une victoire. Il entendait la plainte de la gamine en se disant qu’il était en position de force. Gabrielle ne put s’empêcher de respirer plus fort, tant son stresse était croissant. Elle regarda autour d’elle, voyant une ombre dans le parc. N’importe qui, du temps qu’elle pouvait s’arracher des mains de cet ivrogne

-Au secours !

Elizabeth se détendait, sagement assise sur son banc, a l'abris de tout, dans le noir absolu ou presque. Elle repensait à tout ce qui lui était arrivé depuis ces 3 années. Ces 3 merveilleuses années bien qu'il y avait également eu des moments moins joyeux. Mais quoi qu'il en soit, elle était revenue a Port Royal pour quelques temps, afin de revoir les gens qu'elle avait laissé derrière elle en partant en mer. Tout ces gens lui manquait terriblement. Elle pensait en particulier à son père, le Gouverneur. Mais elle n'eut pas le loisir de rêvasser plus longtemps. Des cris d'enfant se firent retentir non loin d'elle. Elle prit peur, se demandant ce qui était en train d'arriver. Prise de curiosité, elle se leva de son banc et se dirigea vers la provenance des cris. Elle priait pour ne pas découvrir le corps d'un jeune enfant qui aurait été préalablement violé et torturé avant d'être égorgé comme un vulgaire cochon que l'on abat.

Les cris se faisaient de plus en plus fort et de plus en plus près. Elle acceléra encore le pas. Elle vit alors deux ombres, l'une étant celle d'un enfant et l'autre celle d'un adulte. Ce dernier enpoignait fermement l'enfant.

Ola ! Qu'est ce que vous faites ?

L'homme en question se retourna. Il avait une vrai tête de pervers, le genre de tête qui vous ferait changer de trottoir.

Lachez cette petite fille ! TOUT DE SUITE !

L'homme se relêcha en la voyant. Il ne devait pas avoir des idées bien correctes dans sa tête. Elizabeth tâta à sa gauche. Elle sentit alors son épée qu'elle n'hésiterai pas à sortir si necessaire.

Oh ! Et tu crois que c'est toi qui va m'en empêcher ?

L'homme s'approcha alors dangereusement d'elle, tout en gardant l'enfant fermement pres de lui. Ni une, ni deux, Elizabeth sortit son épée et la pointa vers l'homme.

Lachez-là maintenant ! Ou je n'hésiterai pas !

Elle le menaçais clairement.

Il ne la lâcha pas, toujours agrippé à elle comme un vautour s’agrippe à sa proie. C’est là qu’elle avait comprit. Elle était sa proie. Gaby voulut crier de nouveau, alerter la garde, n’importe qui du temps qu’on la sortait de là. Mais aucun son ne sortait, une grosse boule d’angoisse lui serrait la gorge. Inconsciemment, elle sut immédiatement se que le clochard voulait faire d’elle. Cela la terrifia encore plus. A force de résistance, elle avait oublier qu’il fallait dégager son bras de l’étreinte de ce dingue, ses forces étant épuisée. Elle voulut retenter de crier, toujours en vain. C’est alors qu’elle vit quelqu’un, une ombre, s’approcher. Une silhouette féminine courrait vers elle. Son espoir reprit. Gabrielle recommença à tirer sur son bras. Elle se retourna pour voir celle qui essayer de la sauver des griffes de ce monstre. Grande, belle, mais surtout en colère. Il faut dire que sa situation était plutôt alarmante. La jeune femme criait en vain pour que l’homme la lâche mais il tenait bon. Mais d’un coup, celle qui essayait de la sauver sortir une épée magnifique du fourreau qu’elle portait à la ceinture. Gaby ouvrit la bouche sous la surprise.

-*Un pirate !*

Même le pervers n’osait plus trop bouger avec cette épée qui le menaçait. Mais il eut un sourire sarcastique.

-Qui crois-tu que la garde croira, pirate ? Un honnête clochard comme moi où une pirate comme toi ?

Il sortit un poignard de derrière lui et tira très fort sur le bras de la fillette pour la serré contre lui tout en lui mettant le poignard sous la gorge. Il eut un autre sourire.

-Par exemple, quand ils retrouveront le corps d’une gamine baigné dans le sang autour d’un clochard et d’un pirate, ils embarqueront le pirate tout de suite. Alors tu as le choix : Sois tu me laisse tranquille et tu n’as pas d’ennuis, soit du décide de t’en mêler et ils t’embarque pour le meurtre d’une petite fille. Quand dis-tu ?

Quand elle vint au secours de Gabrielle, Elizabeth remarqua tout de suite la lueur qui se mit à briller dans ses yeux. Ce devait être la première fois qu'elle voyait un pirate, de plus, une femme. Cela egaya la journée, ou plutôt la soirée d'Elizabeth.

D'accord, Elizabeth était un pirate mais avant tout cela, elle était, et est toujours, la fille du Gouverneur, la tant respectée et convoitée Elizabeth Swann. Mais ce clochard semblait l'ignorer. Elle pensa alors qu'une petite mise au point lui rafraichirai la mémoire.

Vous ignorez sans doute que vous ne menacez pas un pirate sinon la fille du Gouverneur Swann !

Elle reprit, d'une voix plus vive.

Eh oui ! Je suis Elizabeth Swann en personne ! Et croyez moi, si je crie, vous serez mort sur le champ ! Norrington et son armée ne tardera pas !

Mais elle ne rangea pas son épée pour autant. Il était en train de menacer la petite, elle se demandait bien comment elle allait pouvoir empêcher ça.
Elle ne fit plus aucun geste durant une minute.

Très bien ! Vous avez gagné, je vous laisse ! lâcha-t-elle d'un coup en rengainant son épée.

Elle tourna alors les talons et s'apprêta à partir. Mais sitôt que le clochard avait baisser son couteau de la gorge de la jeune fille, sitôt elle se retourna, épée à la main à nouveau. Elle donna alors un petit coup d'épée rapide dans le couteau afin de l'envoyer valser au loin, pour qu'il ne menace plus Gabrielle.

Ca vous va maintenant ?

Le clochard pâlit quand il entendit le nom de la jeune femme. Elle était donc la fille du gouverneur Weatherby Swann... Elle temps que son couteau menacerait la gorge de Gabrielle, cette Miss Swann n'oserait rien lui faire. Celle ci sembla abandonnée d'ailleurs. Elle laissait donc Gaby aux mains de ce fou? En la voyant partir et abandonnée si vite ce qu'elle avait entreprit, la petite eut un accès de terreur. Si un pirate de pouvait rien pour elle, c'est qu'il n'y avait plu rien à espérer.

-Non... Ne me laissez pas!

Mais déjà elle s'éloignait, rangeant son épée. Le clochard avait gagné si facilement! Il semblait s'en rendre compte d'ailleurs, vu qu'il baissa son couteau de la gorge de Gabrielle. Mais sans prévenir, le dites Miss Swann, à ce qu'elle avait entendu, était rapidement revenue sur ses pas pour prendre l'homme par surprise. Elle donna un coup sur le poignard qui vola quelques mètres plus loin. Sans comprendre, il regarda avec stupeur son couteau qui était 10 mètres plus loin. La fillette profita de ce relâchement pour se dégager de l'étreinte de ce dément. Elle courut se cacher derrière celle qui l'avait sauvée. Le clochard, lui, était devenu livide. Il sentait la lame du pirate près de lui et son plan qui avait échoué.

-Ecoutez, Mademoiselle Swann...On peux arranger toute cette histoire non? Il suffirait de me laisser partir, rien que cela. Après tout, je ne suis qu'un simple clochard parmi d'autres et rien ne dit que mon cerveau ne m'ait joué des tours concernant cette enfant. Vous savez, quand on à passer sa vie dans la rue, on obéit à notre l'instinct comme des animaux...

Il cherchait absolument à se faire innocent. Il voyait déjà la garde l'embarquer, le trainer jusqu'au gibet.

Elizabeth ouvrit grand les bras tandis que la petite se précipitait vers elle. La pauvre ! Elle avait du avoir la peur de sa vie ! Et elle ne serait plus jamais la même, c'était sur !

Reste derrière moi, tu n'a plus rien à craindre !

Elizabeth s'approcha alors doucement du clochard, sans pour autant baisser la garde. C'était d'ailleur une chose à ne jamais faire : baisser la garde trop vite. La preuve était là, le vagabond s'était fait dupé par la fille du gouverneur, croyant qu'elle allait vraiment repartir. Et il avait alors baissé la garde ce qui permit à Elizabeth de le dominer et l'obliger à libérer Gabrielle.

Rester sagement là, vous !

Elizabeth n'allait surement pas le laisser s'en tirer comme ça. Si elle n'avait pas été là, elle savait ce qui aurait attendu la petite. Les pires souffrances de son vivant pour ensuite la tuer quand elle ne serai plus qu'une serpière.

Mais il prit tout le monde par surprise.

A la garde ! A la garde ! se mit-elle à hurler.

Elle ne cessait de pointer son épée sur lui car elle savait qu'il allait s'enfuir sinon. Mais elle ne devait pas être découverte une épée à la main. Ca le faisait très mal pour une fille d'aristocrate. Elle avait toujours eu un bon timing et au dernier moment, elle rengainerai l'épée.

Gabrielle sentait bien que Miss Swann n'allait pas laisser ce pervers, cet horrible bonhomme s'en tirer si facilement. Après ce qu'il avait faillit lui faire, il ne faillait pas lui laisser la liberté. C'est à cause de gens comme lui que les femmes ont peur de sortir la nuit! Gaby sursauta quand elle entendit la belle pirate crier à la garde. Mais que faisait t'elle? Si jamais la garde découvrait qu'elle était pirate, elle irait elle aussi au gibet, c'était certain! Ah mais oui, elle oubliait un petit détail. Elle se rapella alors de ce qu'avait dit Miss Swann: Elle était la fille du Gouverneur. Mais était-ce qui bleuf pour la liberé où alors avait elle qui la vérité? Au loin, on entendait de multiples bruits de pas qui s'intensifiait à chaque secondes, la garde arrivait enfin. Juste avant leur arrivé dans la ruelle, Miss Swann rengea sont épéé dans son fourreau. Si elle était prise avec une épée à la main, fille du gouverneur ou pas, c'était la potence pour elle. L'un des gardes s'avancea, regardant le clochard puis la fille du Gouverneur.

-Qui a t'il Mademoiselle Swann?

Le clochard semblait mourrir de peur devant les officiers qui se tenaient devant lui. Sa y est, il allait être conduit en prison, puis à la place de la potence le lendemain pour ce qu'il avai fait, il le savait. Il tremblait de partout, terrorisé. Il n'était pas le seul à trembler, Gabrielle aussi tremblait encore, se cramponnant à Elizabeth pour ne pas ombé tellement ses jambes étaient devenues flageolente. Un autre garde la regarda.

-Que t'il arriver à cette enfant?

Elizabeth avait toujours le clochard en joue quand elle entendait la garde arriver. Mais elle rengaina vite fait, bien fait car elle ne pouvait pas se permettre de se montrer dans un tel "état" de piraterie sinon elle y passait aussi ! Ah les voilà ! Elle vit les petits chapeaux portés habituellement par ces messieurs s'agiter dans sa direction. Ceux ci se toournèrent alors vers elle et la regardèrent. Il s'agissait de Miss Swann. Si celle-ci avait été tué dans une bagarre de clochard pervers, tous pouvaient être sur que c'était leur tête qui y passaient. Heureusement pour eux, elle est Gabrielle était encore en vie !

Ce qu'il y a ? Ce clochard m'a agressé ainsi que cette enfant ! Vous ne pouvez pas laisser faire ça ! Qui sait ce qui se passera la prochaine fois ? Il y aurait pu avoir des morts !

Le clochard était livide. Elizabeth venait de signer son arrêt de mort mais après tout, c'était tout ce qu'il méritait.

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